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Le chapitre ordinaire

C’est toujours le deuxième dimanche du mois de mai que la Confrérie du MAITRANK d’ARLON tient son chapitre ordinaire. Elle intronise à cette occasion ses Aspirants, Compagnons et Echansons d’Honneur de même que les Echansons de confréries amies. C’est aussi le moment privilégié pendant lequel certains Compagnons accèdent au grade d’Echanson et certains Echansons deviennent Echanson porteur de Cape ou de Robe. La journée commence par un petit-déjeuner. Des cars conduisent les participants à la messe dominicale en l’église Saint-Donat où notre aumônier nous reçoit toujours avec un soin particulier et une homélie toute « spéciale ».

Pendant 41 ans, l’accueil, le déjeuner et le chapitre se déroulèrent dans des installations militaires d’ARLON à notre plus grande satisfaction. Que les autorités militaires de la Province et du Camp Général Bastin soient ici chaleureusement remerciées pour cette collaboration sans faille pendant toutes ces années. Pour des raisons de modification des infrastructures, il ne leur a plus été possible d’accueillir les quelque 300 personnes qui assistent annuellement à notre chapitre. En 2016, nous nous sommes alors tournés vers les installations de l’ITELA (Institut Technique Etienne Lenoir Arlon) avec la bénédiction du directeur de cet établissement, notre confrère M. Philippe GIBERTI que nous remercions.

Après la messe, tout le monde se retrouve dans la salle des sports de cette école où se déroule le chapitre proprement dit. Suivent alors le verre de l’amitié et les agapes confraternelles dans le restaurant scolaire de cette école. C’est toujours une journée de gastronomie dans la convivialité et l’amitié. Quel plaisir de se retrouver tous et d’accueillir les confréries amies par un banquet qui regroupe entre 200 et 300 convives !

 

Article paru dans L’Avenir 

Le 55e chapitre de la royale confrérie a respecté la coutume en intronisant 11 nouveaux compagnons aussi qu’un échanson d’honneur en la personne de M. Thomas Antoine, ambassadeur honoraire de Belgique au Grand-duché et secrétaire général Benelux.

Arlon avait la chance d’accueillir ce dimanche 51 confréries amies dont 11 confréries françaises et pour la première fois 4 confréries allemandes.

Par leur présence, les autorités communales du chef-lieu et un nombre impressionnant de confréries belges et européennes, ont donné un cachet exceptionnel à la cérémonie. La longue séance protocolaire a précédé la dégustation très attendue du divin breuvage arlonais.

Le souvenir de Roger Noël

Une journée haute en couleurs présidée par le grand bailli Francis Dubois. Un chapitre dédié à Roger Noël décédé en mars dernier. Il a notamment assuré avec brio la responsabilité de la rédaction du bulletin pendant plus de 15 ans. Francis Dubois a ajouté: «Une personnalité riche, doté d’un caractère bien trempé, il avait le courage de ses opinions. Son sens profond de l’amitié, sa gentillesse, son sens de l’humour, sa passion pour la culture française en faisait un confrère apprécié et écouté.»

Avant d’ouvrir officiellement ce chapitre, il restait au grand bailli l’agréable mission et le bonheur de souhaiter, une très bonne fête à toutes les mamans, qu’elles soient à nos côtés ce jour ou dans les pensées de la très nombreuse assemblée.

Les échansons devenant porteurs de robe sont: Michel Chavagne, Philippe Guillaume, Philippe Janssens, Eddy May et Jean Polinard.

Les compagnons élevés au grade d’échansons sont: Valérie Calay, Amalia Turbang, Julien Biver, Nicolas dekimpe, Xavier Dubois, Jean-Claude Fonck, Benoît Kelecom, Cédric Leclercq et Vincent Petit.

Homélie de l’Abbé Paul Hansen lors de la messe à Saint-Donat

«Chacun sa route, chacun son chemin, chacun ses rêves, chacun son destin…

Passe le message à ton voisin, Arlon a son resto indien!»

Et oui mes frères et sœurs, un indien dans la ville…

Sur la Grand-Place, au bout, vous tombez dessus pile…

Surtout, n’allez pas m’dire que vous n’l’avez pas vu…

Si vous n’l’avez pas vu vous avez mauvaise vue!!!

L’enseigne avait des lettres de près d’un mètre cinquante!

Pour la lire en entier fallait une minute trente!

Resto indien, d’accord, mais aussi éphémère…

Après une ouverture, disons très populaire,

Ouvert depuis deux jours, les rideaux furent tirés… Et sur la porte d’entrée c’était marqué «congés»…

Je sais que les Indiens sont vite fatigués…

C’est là un bel exemple d’«éphémèrareté».

La viande venait-elle tout droit de VEVIBA?

Les cuisses de poulets sentaient-elles le tabac?

L’Afsca avait-elle eu deux mesures et deux poids?

On souhaite à l’indien de gagner bien sa vie,

De réussir à Arlon, et d’être réjoui…

Au fil des mois à venir, tous les jours salle comble…

Vaut mieux un bon indien qu’un italien mauvais…

Et sortir d’un resto pleinement satisfait.

À propos savez-vous la différence qu’il y a

Entre VIVALIA et le site VEVIBA?

Y’a pas de différence et c’est mon son de cloche,

Aux deux établissements, on pique la bidoche!

Je vous parlais tantôt, des restos éphémères…

C’est un mot à la mode, pas convenable aux belles-mères…

Celles qui sont ici sont loin d’être éphémères.

Loin d’être fugitives, elles reviennent chaque année,

Et telles Line Renaud, plus belles que jamais.

«Éphémères» s’applique bien aux hommes politiques,

À tous nos mandatés aux affaires publiques,

Désignés comme bourgmestres, échevins, conseillers…

Tous doivent faire la preuve dans les mandats confiés,

S’acquitter de sa tâche avec honnêteté…

Se dire et se redire qu’on n’est pas éternel;

Que ce que l’on a fait était tout naturel…

Tous nous ne sommes ici que des gens de passage…

Pour nous viendra aussi l’heure du ramassage…

Je passe, tu passeras, même si tu es curé,

Tu n’as aucun pouvoir! Celui qui t’es confié

Est pouvoir du service, non service du pouvoir.

C’est dans cet esprit-là qu’entrant dans l’isoloir,

Dans quelques mois à venir vous ferez votr’devoir!

Dans la célèbre rubrique; «Que sont-ils devenus»?

Paraît que Guy Larcier, tel un vrai Gipsy King,

Vit dans une caravane et campe sur les parkings; Entre Alba et Marseille, la Bourgogne et la Bresse,

Pour Guy et sa Ghislaine il n’y a plus rien qui presse:

Il a rejoint un camp de manouches roumains,

À une lettre près il devenait «romain»…

Pas le Romain Gaudron, notre ECOLO pastèque,

Vert dehors, rouge dedans, comme dans les discothèques.

Une pensée émue pour notre Prince Laurent,

Pour un resto chinois devenu indigent…

La sanction, un peu lourde, a ému notre évêque

Qui prend la décision de lui venir en aide….

Ce dimanche les collectes de notre diocèse

Lui seront destinées pour qu’il soit plus à l’aise.

À propos, vous savez qu’Arlon est ville romaine

Et plus exactement cité gallo-romaine…

On peut être très fiers de nos tours rénovées

Des centaines de touristes y passent chaque année

Et les fêtes romaines sont bien organisées!

Venez y voir Magnus, Enzo de son prénom

Que tous les historiens nomment Magnus le Bon

Faut l’voir en toge, ENOOORME! Et ses effets de manches

Marie-Christine laisse, oui laisse tes mains sur ses hanches

Tu nous refais l’histoire toi la Nefertiti

Le jour où à Arlon, à Enzo t’as dit «oui»!

L’action se situe bien dans un faubourg de Rome.

C’est un casting de luxe digne d’un film «peplum»

Kamalus Mitrius, phénicien légionnaire,

Est un homme influent, a très bon caractère;

Il a aussi du cœur, c’est normal direz-vous,

Mais pour soigner le vôtre, faudra prendre rendez-vous.

Quand il va au Liban, il revient tout bronzé

On dirait un G.O. du Club Méditerranée…

Et le clou du spectacle, c’est bien André Perpète,

Il est irrésistible son numéro d’claquettes,

Il danse devant César un’parade amoureuse,

On dirait Fred Astaire, sa femme est toute heureuse!

Venez donc mes amis aux fêtes gallo-romaines…

En légionnaire, en vrai, c’est notre Gilbert Jungen…

Et après cette vie, il sera empaillé,

Debout, fier au Musée au pied de l’escalier,

Les enfants en passant lui tireront la moustache,

Mais notre cher Gilbert, lui, restera de glace!

Vous avez vu Johnny, et toute la saga…

Heureusement qu’il est mort, il n’a pas vu tout cela!

Le pauvre il paraît qu’ses avoirs sont gelés,

C’est pour cette raison qu’le feu est allumé!

Allez Johnny au moins toi tu reposes en paix…

Tu ne réalises pas tout le mal qu’on t’a fait…

Mais si t’avais choisi le notaire Bosseler,

Sûr qu’il aurait remis toutes tes affaires au clair!

Passons vite en revue tous les intronisés, Du Chapitre grand cru présenté cette année… Comme les saints Apôtres, ils sont une douzaine, De tous les horizons, au-d’là d’la quarantaine,

Entrant en Confrérie comme on rentre en religion, Ils seront tous promus Échansons, Compagnons

Cette année, parmi eux, on ne compte aucune femme,

Mais notre grand Bailli n’en fait pas tout un drame!

On est fier aujourd’hui d’accueillir parmi nous

Un très grand diplomate qui est bien de chez nous:

Au Grand-Duché voisin, il fut ambassadeur

De notre cher pays… C’est pour nous un honneur!

Monsieur Thomas Antoine, soyez le bienvenu,

Comme Échanson d’honneur vous allez être reçu…

Et puis deux enfants de chœur qui m’ont servi la messe…

C’est dire qu’ils ont aussi grandi au vin de messe…

L’un c’est Michel Colling, directeur de l’ISMA

L’autre c’est Paul Neyens, il est le président de notre Rouge-Croix…

Tantôt, après la messe, vous viendrez me trouver,

Je vous donnerai la note du vin d’messe picolé…

Quarante ans que j’attends, je vous l’acquitterai! Christian Bavay c’est un de tous ces Rigolos Qui animent à Toernich un théâtre un peu chaud

Avec blagues et sketches et de bien beaux jeux de mots

Ils enflamment la salle du Cercle Saint-Louis/

À cette soirée-là, fou rire garanti!

Dominique Billion est un employé d’banque,

Il aime cette terre, la Lorraine, la Gaume,

Et partage sa joie d’habiter cette terre,

Où il fait très bon vivre, c’est le pays d’Arlon!

L’ami Alain Schumers est un chef d’entreprise…

En fait, ce sont les morts qui, lui, le font bien vivre!

En face du Belvédère, il vend aussi des bières…

Celles du café d’en face sont celles que je préfère…

Et pour Laurent Clinquart, toujours en «escapade»,

Pour les valises et malles, son cœur bat la chamade,

Fidèle en amitié, il peut vous le prouver,

C’est pour cela aussi qu’il vend des porte-clés!

Yves n’est pas du tout Père Abbé d’Abbaye,

Il est juste Prieur, et cela lui suffit!

Yves Scieur n’est pas un homme trop «sciant»;

Il est juge honoraire qui investit son temps

Dans Tontegrange Maitrank, belle fête rurale,

Dans le beau Val d’Attert, merveilleux festival!

Un kiné compétent (ça s’écrit en un mot!)

Qui a des mains de fée pour soigner tous les maux,

C’est Thomas Goffinet… J’ai eu à faire à lui!

Une paroissienne soucieuse de mon état de santé

Croyait que le kiné soignait ma p’tite obésité,

M’a d’mandé, curieuse, combien j’avais perdu,

«Zéro kilo, lui dis-je! En euros, beaucoup plus!»

Guy Klinkenberg est un sacré conservateur,

Du Musée de l’Armée, à Stockem, fondateur!

Quant à Luc Quyrinen, sur sa carte de visite

Exerce des métiers, disons, très éclectiques!

Vous allez me comprendre: de tout Cardijn-Lorraine, il est le directeur!

Aussi vétérinaire: Grand Inséminateur au Pays de Josy,

Toutes les vaches d’Attert quand elles le voient sourient,

Et lui font des clins d’yeux pleins de reconnaissance,

Même nos amis français, ils n’ont plus cela en France…

Attert! Une belle Commune, un petit Monaco….

Luc au CPAS, en est le Président! Bingo!!!

Chers Confrères et Consœurs, je vais terminer là,

Non sans nommer ici ceux qui ne sont plus là…

Le papa et le frère de Francis, Grand Bailli,

Jacqueline, épouse et mère de Robert et Paulette… Pour Serge, notre ami,

Le départ de Liliane, donne à St Valentin un goût d’amer chagrin…

On n’oublie pas non plus le cher Joseph Davin,

Et pour Guy De Decker, mon vieil ami d’Habay,

On recommande à Dieu sa maman bien-aimée

Pour Béatrice Petit, un grand vide s’est creusé…

Au cher Roger Noël ce Chapitre est dédié…

Katharina, Arnold, vous Astrid et Aurianne

Votr’maman et grand-mère est maintenant près du Père…

Et toi mon cher Didier, dis bien à ton papa,

Et pour ta maman on a prié tout bas.

On pense à toi, mon cher Bernard Waltzing,

Il est tout près de Dieu ton papa pharmacien

Voici pour eux, pour vous la chanson de Louane

Qu’elle résonne fort en vos cœurs et vos âmes…

Merci à toi, Philippe de nous accompagner,

En liquide, tantôt, tu s’ras rétribué.